Donald Trump, Alan Greenspan (ancien de la Banque centrale) et les « libertariens » la vénèrent. Aux États-Unis, plus de 35 ans après sa mort, l’autrice Ayn Rand compte parmi les personnalités les plus influentes. De ce côté de l’Atlantique, on connaît peu cette femme mégalomane et égocentrique, autrice de romans et d’essais exaltant l’héroïsme des entrepreneurs et les vertus du « chacun pour soi ». Pour le musicien Sylvain Cartigny, la détestable Ayn Rand est un symbole « du capitalisme comme mystique ». Femme Capital, l’essai de Stéphane Legrand, décortique le mythe qu’elle a elle-même créé.
Celle que l’on surnommait la « Déesse du marché » a ici le visage d’Emma Liégeois. Les musiciens de l’Orchestre de Spectacle de Montreuil l’accompagnent et lui répondent. À l’idéal du génie individuel, ce chœur citoyen oppose la force du groupe et la créativité partagée. Les distorsions étranges de leur musique traduisent les contradictions innombrables d’Ayn Rand, philosophe hypnotisée par Hollywood, star populaire qui méprisait les masses, rationaliste qui niait sa propre mort…
la presse en parle
« Avec humour et pédagogie, le metteur en scène Mathieu Bauer décrypte le pouvoir de séduction d’Ayn Rand et de ses valeurs. » – sceneweb (+)
« Longtemps restée dans l'ombre de ses partisans, la « Femme Capital » trouve avec la Compagnie Tendres Bourreaux une interprétation remarquable de son destin hors du commun, source de fascination et d'inquiétude. » – Les Echos (+)
« Beaucoup de républicains s’inspirent de sa pensée dont Ronald Reagan et Donald Trump. [...] pour la combattre il faut la connaitre, Sylvain Cartigny et Mathieu Bauer nous présente les délires de la dame dans un cabaret musical déjanté ou Emma Liégois accomplit une véritable performance. » – Un Fauteuil pour l'orchestre (+)