A partir de l’exemple des hikikomori, ces jeunes gens japonais cloitrés dans leur chambre et réfugiés derrière leur écran, Natacha Vellut, psychologue-chercheuse et psychanalyste, analysera la portée subversive de ce phénomène : quand l’écran devient compagnon, à la fois pour se réfugier dans l’imaginaire, exprimer ses sentiments, accéder au savoir et s’affranchir de l’espace-temps.

Dork Zabunyan, professeur en études cinématographiques, quant à lui, interviendra sur la présence des écrans dans certains films : que raconte cette profusion d’images ? Comment télévision et médias sociaux façonnent-ils nos vies ?

Enfin, Stéphanie Airaud, conservatrice du patrimoine et directrice du musée d'art contemporain de Marseille, évoquera la réception des écrans dans les musées, tout particulièrement celles diffusant des images violentes : que deviennent-elles quand elles sont déplacées et manipulées par les artistes ?

Bibliographie

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• Dork Zabunyan, Jacques Rancière et le monde des images, Mimésis (2023) 

• Dork Zabunyan, Fictions de Trump - Puissance des images et exercices du pouvoir, Le Point du Jour (2020)

• Natacha Vellut, Claude Martin et al., Hikikomori, une expérience de confinement, Presses de l’EHESP (2021)

• Stéphanie Airaud, « Rater encore. Rater ensemble. Rater mieux, Vulnérabilité, co-création et institution », in CO-CREATION, collectif, éditions Empire (2019)

• Stéphanie Airaud (dir.), Attention fragile, « Le musée au risque de la vulnérabilité », actes de colloque, collectif, éditions du MAC VAL, Vitry-sur-Seine (2018, pp. 9-18)