La (nouvelle) ronde
Et si nous parlions d’amour(s) ?
Un spectacle politique, poétique et drôle qui célèbre l’amour sous toutes ses formes. Une version actualisée de La Ronde d’Arthur Schnitzler, à l’aune de la multiplicité des identités gay, lesbienne, bi, polyamoureuse, asexuelle et transgenre.
Et si nous parlions d’amour(s) ? Cette création pose un regard sensible et joyeux sur la pluralité de nos pratiques sexuelles et amoureuses.
Inspiré de La Ronde d’Arthur Schnitzler, pièce censurée en 1897 pour son traitement sulfureux, Johanny Bert en propose une réécriture complète, confiée à Yann Verburgh, à partir de la structure initiale : des histoires entrelacées où chaque personne vit une rencontre intime avec la suivante.
Documentée par une série d’entretiens avec des anonymes sur leurs relations amoureuses, la réflexion prend chair avec des marionnettes au réalisme troublant, manipulées à vue par une équipe de jeunes acteur·rices. La diversité des corps se veut le reflet de la pluralité des êtres et des vies, rassemblée dans cette mosaïque de récits percutants et touchants.
La mise en scène chorale, très cinématographique, permet de passer d’une rencontre à l’autre, révélant ce qui nous rassemble dans nos différences : l’amour, tout simplement.
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autour de l'évènement
Bord plateau
jeu. 07 déc. à l'issue de la représentation
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durée 30min — gratuit sur présentation du billet du spectacle du soir — sur réservation
Venez rencontrer l'équipe artistique de La (nouvelle) ronde pour un temps privilégié d'échange. L'occasion d'approfondir votre compréhension de l'œuvre et de partager votre ressenti.Baby-sitting
ven. 15 déc. pendant la représentation
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pour les enfants de 3 à 12 ans — 5€ par enfant — sur réservation
On s'occupe de vos enfants pendant que vous assistez au spectacle. Pour un accueil en douceur, vous pouvez arriver jusqu'à 30min avant le début de la représentation.Avant-spectacle
sam. 16 déc. 18h30
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durée 30min — gratuit sur présentation du billet du spectacle du soir — sur réservation
Prenez un moment pour vous en amont du spectacle. Un temps de transition en mouvement pour mieux accueillir le spectacle à venir. Grâce à une mise en corps menée par Clémence Zrida, laissez-vous aller et explorez les thématiques du spectacle par le corps et l'échange. Lâchez prise avant d'entrer pleinement dans la salle et que le noir se fasse.Adaptation en LSF avec Accès Culture
sam. 16 déc. 19h
Psyché
sam. 16 déc. 20h40
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gratuit
Suffirait-il d’un son ? Ou bien d’un songe pour tomber amoureux·se ? Un concert-spectacle aux allures d’expérience immersive, où il sera question de lâcher prise. Écoutez donc la mélodie singulière du mouvement des cœurs battants et des âmes hésitant à s’enlacer. -
distribution
conception et mise en scène Johanny Bert
commande d’écriture à Yann Verburgh*
dramaturgie Olivia Burton
avec Yasmine Berthoin, Yohann-Hicham Boutahar, Rose Chaussavoine, George Cizeron, Enzo Dorr, Elise Martin
composition et musicienne en scène Fanny Lasfargues
collaboration à la mise en scène Philippe Rodriguez Jorda
scénographie Amandine Livet, Aurélie Thomas
construction décors Atelier du Théâtre de la Cité
création costumes Pétronille Salomé
création lumières Gilles Richard
création sons Tom Beauseigneur
création des marionnettes Laurent Huet, Johanny Bert assistés de Camille d’Alençon, Romain Duverne, Judith Dubois, Pierre Paul Jayne, Alexandra Leseur, Ivan Terpigorev, Benedicte Fey, Doriane Ayxandri, Franck Rarog
régie générale et plateau Camille Davy
régie plateau Charly Osmond
administration, production, développement le petit bureau – Virginie Hammel, Nora Fernezelyi
* à l’exception de la scène 6, écrite par l’équipe du spectacle
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production
production Théâtre de Romette
coproductions Le Théâtre de la Croix Rousse • Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville-Mézières • Le Bateau Feu - scène nationale de Dunkerque • Théâtre de la ville - Paris • Malakoff scène nationale • Le Théâtre de la Cité – CDN Toulouse Occitanie • Le Sablier - Pôle des Arts de la Marionnette en Normandie • Le Sémaphore de Cébazat • Le Trident - Scène nationale de Cherbourg-en-Cotentin
avec le soutien de l’Espace Périphérique (Mairie de Paris – Parc de la Villette), du dispositif d’insertion professionnelle de l’ENSATT et de l’Institut International de la Marionnette dans le cadre de son dispositif d’aide à l’insertion professionnelle des diplômé·es de l’ESNAM
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dates / horaires
jeu. 07 déc. 20h
ven. 08 déc. 20h
ven. 15 déc. 20h
sam. 16 déc. 19h représentation adaptée en LSF
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infos pratiques
durée 1h40
déconseillé aux moins de 16 ans
ce spectacle comporte des scènes de nudité à caractère sexuel, incarnées par des marionnettes
tarifs 10, 15 ou 20€ (au choix, sans conditions)↘
inscription sur liste d'attente uniquement sur place 30min avant le début de la représentation, dans la limite des places disponibles
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à propos de...
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la presse en parle
Reportage ARTE — Marionnettes: « La (nouvelle) ronde » inclusive de Johanny Bert
Johanny Bert était l'invité culture de RFI pour parler de sa dernière création, La (nouvelle) ronde : Dans « La nouvelle ronde » de Johanny Bert
« Dans un subtil mélange de comédie et de grâce, six comédien·nes marionnettistes redonnent vie à La Ronde d’Arthur Schnitzler, qui fit scandale en 1897 avec une folle inventivité formelle. » – Les Inrocks (+)
« La dimension onirique du spectacle, grâce à la marionnette, se trouve renforcée par la mise en jeu de corps qui échappent aux lois du réel, dans un continuum narratif et esthétique qui estompe les frontières entre les espaces du récit. Les corps marionnettiques peuvent s’envoyer en l’air à tous les sens, propre comme figuré. » – Toute la culture (+)
« Voilà un spectacle sur le genre qui ne se prend pas au sérieux. Tout en étant très sérieux, en exprimant une pleine conscience de ses enjeux, La (nouvelle) ronde de Johanny Bert est à des lieux du ton soit professoral soit militant qu’adoptent beaucoup des nombreuses créations consacrées aux questions de genre qui voient le jour ces derniers temps sur nos scènes. La marionnette est pour beaucoup dans cette distance. » – sceneweb (+)
« Cette ronde est un mélange subtil et malin des discours modernes sur le genre, de beauté formelle, de rire sain, tendre, populaire, d’audaces sexuelles et de féérie. Les marionnettes ont leur grâce, qui ne cherche pas à dire, à nous impressionner. Et le talent de Bert est aussi de laisser parler cette grâce enfantine. Car cette grâce déjoue tous les discours politiques, sociaux, sexuels, s’éloigne de la vulgarité d’une scène de cul, elle nous parle d’amour depuis le début. » – I/O Gazette (+)