Makina • Catherine Vallon
Maison à partager • février 2024
publié le 31/01/2024

Dans le cadre du dispositif Maison à partager et en parallèle du cycle HEUREUSES ERREURES imaginé avec Camille Boitel / L'Immédiat, la Maison des métallos accueille Catherine Vallon durant le mois de février pour lui permettre de penser son projet, Makina, dans un environnement stimulant et propice à la création.

Catherine Vallon et Camille Boitel se sont déjà croisés par le passé, à l'issue de représentations de leur spectacle respectif. Ainsi, en 2007, Camille Boitel assiste à Des rangées au Théâtre de L'Echangeur ; Catherine Vallon à L'Immédiat, au Théâtre de la Cité international, en 2010. Tout d’une proximité esthétique, d’un furieux sens de l’absurde, du précaire et du détraqué les avaient déjà « fait » frère et sœur de ce langage burlesque.


A cette proximité du geste artistique, s'ajoute un point de conjonction : Pascal Le Corre, qui a travaillé pendant douze ans avec Camille Boitel au sein de la compagnie L'Immédiat, rejoint le projet Makina…  De sorte que cette cohabitation réaliserait l’abracadabrant de la rencontre.


MAKINA

« J’imagine ce temps de travail comme ce qui réunit le burlesque du corps acrobate et du corps non acrobate. Entre celui qui réalise l’acrobatie du corps aérien et celui qui réalise celle du corps virtuel, c’est-à dire une acrobatie moléculaire, du presque rien. Cette résidence Labo arpentera et expérimentera les voies transversales qui font fuir les forces de la gravité vers des attractions singulières et virtuelles. Explorer ces problématiques du corps acrobatique, quoiqu’il en soit, burlesque dans sa manière de se confronter au réel.

MAKINA désigne la machine en tant que corps de la pensée, constituée par un collectif d’acteurs-danseurs avec lesquels s’invente l’écriture d’un corps propre à̀ faire voir l’imperceptible. »


Makina est un art de la performance et s’affirme comme nouveau burlesque « skiza dada ».



Catherine Vallon / Le dithyrambe

Catherine Vallon, actrice, metteuse en scène, réalisatrice, se vit comme chercheuse. Elle n'a jamais cessé d'explorer les forces de l'inconscient.

Son parcours et celui de la compagnie Le dithyrambe sont empreints de sa rencontre avec la folie, à la clinique de La Borde – où elle anime l’atelier théâtre et créé des spectacles entre 2007 et 2015 – et de son travail en psychiatrie. Parcours obstinément conduit par le désir d’explorer les forces élémentaires de l’inconscient avec pour unique objet de recherche : le collectif comme machine à jouer l’informulé du désir. MAKINA désigne la machine en tant que corps de la pensée, constituée par un collectif d’acteurs.rices, danseurs.euses.