©S. GRESSIN
Julie Nioche

Danseuse, chorégraphe et ostéopathe, Julie Nioche co-fonde en 2007 A.I.M.E. – Association d’Individus en Mouvements Engagés avec des personnes venues de contextes professionnels différents pour accompagner ses projets artistiques et diffuser des savoirs du corps dans la société.

Danseuse diplômée du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris en 1995, elle a été interprète auprès des chorégraphes Odile Duboc, Hervé Robbe, Meg Stuart, Alain Michard, Catherine Contour, Emmanuelle Huynh, Alain Buffard, Jennifer Lacey. Elle a également codirigé l’association Fin Novembre avec Rachid Ouramdane jusqu’en 2006.


En 2007, avec des collaborateurs venus de contextes professionnels différents, Julie Nioche participe à la création de A.I.M.E. – Association d’Individus en Mouvements Engagés, avec qui elle développe son travail artistique dans les mondes de l’éducation, de l’accompagnement médico-social, de l’entreprise.


Le travail de Julie Nioche se situe au carrefour de plusieurs champs d’exploration : la danse, la mémoire, l’art contemporain, le soin, l’architecture, la sensation, la rencontre. Ses chorégraphies explorent la traduction de nos sensations intimes en mouvements dansés. Cette écriture sensorielle s’appuie principalement sur les pratiques somatiques pour faire resurgir l’invention et la liberté de mouvements quand ils ne sont pas déterminés par un cadre ou une forme, mais reliés à un intime. Intime qu’elle partage en construisant des dispositifs qui sollicitent tous les sens des spectateurs, les invitant à se relier à leurs propres sensations et mémoires.


Artiste du processus et de l’expérimentation, elle crée des œuvres sensibles qui sollicitent notre imaginaire, celui qui nous construit. Elle a réalisé une vingtaine de pièces chorégraphiques pour la scène et in situ qu’elle nomme «environnementales». Des pièces qui cherchent à éveiller l’empathie des spectateurs en faisant appel à leurs propres sensations et leurs mémoires des sens. Artiste engagée, Julie Nioche pense le corps comme centre névralgique d’une pensée qui lie l’art au monde médical, à la psychologie et bien sûr à l’ostéopathie.