Thomas Gonzalez

Comédien et metteur en scène, Thomas Gonzalez a suivi une formation d’acteur à l’ERAC auprès de Jean-François Sivadier, Philippe Demarle, Pascal Rambert, Nadia Vonderheyden, Jean-François Peyret, André Markowicz, Alain Gautré...

Il travaille depuis sur toutes les grandes scènes du réseau de théâtre public français comme acteur, interprète, danseur ou performer auprès de Stanislas Nordey, Falk Richter, Joris Lacoste, Emilie Rousset, Christophe Honoré, Marc Lainé, Thierry Bédard, Yves-Noel Genod, Mathilde Delahaye, Pascal Rambert, Hubert Colas, Christophe Haleb, Jacques Vincey, Bérangère Jannelle, Julien Fisera, Guillaume Durieux, Macha Makeieff, et aussi François Chaignaud & Cécilia Bengoléa, Frédéric Deslias, Benjamin Lazar, Julie Kretzschmar, Alexis Fichet et les lumières d'Aout, Jean-Louis Benoît, et d’autres...


Il joue parfois aussi au cinéma (Christophe Honoré : Plaire, aimer et courir vite - festival de Cannes 2018, ou Julien Donada, Lucia Sanchez…).


Il performe des numéros navrants ou brutaux ou burlesques, ou les trois, pour différents cabarets queers (les Bas Nylon, Le Cabaret Dégenré...) et lit des contes queers sous les traits de son avatar Drag Queen nommé Maria Mollarda, tout cela pour le jeune public à la Gaîté Lyrique à Paris, où il est artiste résident permanent, ainsi qu’au Centre Pompidou, au Carreau du Temple à Paris et sur tout le territoire français où l’on ne lui jette pas des pierres.


Parfois, il met en scène des trucs plus sérieux, par exemple des textes de russes mystiques comme Ivan Viripaev (Comedie de St Étienne) d’italiens névrotiques Davide Carnevali (festival ActOral) des mexicains pornocrates comme Luis Felipe Fabre (Festival Dramafest à Mexico) des iraniens érudits et licencieux comme Reza Baraheni ou Sadegh Hedayat (Festival ActOral) des suédois au bord de la psychose comme Lars Noren (Friche de la Belle de Mai) des congolais logorrhéiques comme Sony Labou Tansi (Friche de la Belle de Mai) des égyptiens psychédéliques comme Youssef Rakha (Friche de la Belle de Mai) mais tout ça, c’était avant.


Dans les temps futurs, bien qu’incertains, il rejoindra les équipes de Mathieu Cruciani pour une création autour du Phèdre de Racine ; celle de Phia Ménard pour incarner Jean Cocteau dans les Enfants Terribles – la version opératique de Phillip Glass ; puis l’équipe de Joris Lacoste, pour une création musicale titrée Nous, au Festival d’Avignon…