Le danseur et chorégraphe Yves Mwamba conte et danse son histoire, une histoire étroitement mêlée à celle de la danse hip-hop en Afrique et à celle de son pays, la République Démocratique du Congo. En Afrique, on ne se demande pas « pourquoi danse-t-on ? ». Cela va de soi ! Lorsqu’un nouveau clip sort, tout le monde en apprend les pas. La rumba congolaise - dont toutes les chansons sont dédiées à des hommes politiques, depuis l’époque du dictateur Mobutu - fait danser tout le continent africain.
Yves Mwamba a 12 ans lorsqu’au lendemain des guerres à Kisangani en 2000, il se met à la danse hip-hop avec ses amis pour se reconstruire une identité, s’inspirant des stars du hip-hop afro-américaines. Il crée le premier groupe de danse hip-hop à Kisangani, puis une association qui organise des battles dans toute la ville. À travers la danse, le chant, la musique et la voix, il nous conte l’histoire de toute une génération de jeunes danseurs de rue, les Mudjansa. Il danse sa danse hip-hop à lui, apprise sans cours ni conservatoires, et nous raconte l’évolution des danses urbaines au Congo, qui puisent leurs origines aussi bien dans les danses ancestrales que dans les danses de gangs.
Avec humour et légèreté, Yves Mwamba nous fait danser, chanter, et nous transporte dans un univers onirique peuplé d’ancêtres et de démons. Des États-Unis à Kisangani en passant par Paris, il nous invite à le suivre sur les traces du hip-hop avec « Hip-Hop Nakupenda » : « hip-hop, je t’aime », en Swahili.
la presse en parle
« Place ensuite au danseur congolais Yves Mwamba, qui nous fait traverser avec Hip-hop Nakupenda un récit autobiographique, orchestré avec tact par la ponte française du hip-hop Anne Nguyen. [...] Un récit touchant et engagé portée par l’enthousiasme réjouissant d’Yves Mwamba. » – sceneweb (+)
« Le danseur superstar Yves Mwamba raconte, en pas et en mots, la relation très serrée entre la danse et la politique. [...] dans cette pièce, Anne Nguyen et lui ont voulu montrer comment les dictatures au Congo ont toujours embrigadé les foules avec des chansons aux allures légères. » – Toute La Culture (+)