Se réappropriant l’esprit frondeur des années 1970, les danseurs du CCNR se produisent dans des lieux non dédiés à la danse tels qu’une esplanade, une cour de bâtiment public, un parc… Et improvisent des solos, duos, trios qui explorent la configuration particulière d’un lieu, se rapprochant le plus possible du public.
Pazaz incarne la méthode de Yuval Pick – Practice, qui offre aux danseurs les outils nécessaires au surgissement d’images organiques et ludiques.
On retrouve là les préoccupations chères au chorégraphe : une pulsation chorégraphique entre proximité et éloignement, entre intimité et altérité ou extériorité. Un cœur qui bat, un chœur qui bat, et une phrase performative qui s’écrit entre quatre danseurs, le public et l’espace où ils se trouvent.