Dès les premiers mots, on sait que l’on pénètre le cerveau d’un chercheur pour le moins original. D’affirmations au pied de la lettre en élucubrations ahurissantes, Johann Le Guillerm teste, démontre, déduit, livre à vue le fruit de ses expérimentations aussi hasardeuses et loufoques qu’essentielles et vertigineuses. Éloge de l’idiotie, Le Pas Grand Chose explore une philosophie de l’à peu près ou de l’infime différence qui contient pourtant toute la réalité. Il y a du génie - non répertorié - derrière cette pensée réfractaire et comme un appel d’air face à l’ordre établi.
"Je résume : Un n’existe pas ou que pour lui-même, il peut donc douter d’être le un. Deux n’a pas le temps d’exister qu’ils sont déjà trois puis quatre. Un ne serait donc pas seul, mais au minimum quatre."
la presse en parle
Johann Le Guillerm en apesanteur par Fabienne Darge sur le site du Monde. (réservé aux abonnés)