Résidence croisée d'Irvin Anneix
Dans le cadre de la Convention globale de coopération entre Paris et la Seine-Saint-Denis (2018-2020)
Une résidence artistique croisée entre un collège de Paris et un collège de la Seine-Saint-Denis en 2019/2020.
Les deux collectivités ont donc croisé leur dispositif respectif de résidence en milieu scolaire « L'Art pour Grandir » et « In Situ, artistes en résidence dans les collèges ».
La volonté est d’avoir un projet unique et commun qui s’adresse à 2 classes de 4èmes et mené simultanément dans deux établissements : le collège Paul Valéry (Paris 12è) et le collège François Mitterrand (Noisy-le-Grand).
L’objectif est de permettre aux collégiens de construire un projet artistique commun en parallèle de celui qui est travaillé par l’artiste multimédia Irvin Anneix.
Cette résidence de création représente 60 jours de travail sur l’année, et Irvin est présent 3 jours par mois dans chacun des établissements. A chaque veille de vacances scolaires, les élèves se réunissent collectivement dans un des collèges pour travailler communément sur le projet.
Irvin Anneix est un artiste vidéaste qui réalise des films documentaires sur l’adolescence. Ses projets sont diffusés sur les nouveaux médias et sous la forme d’installation vidéo dans les institutions culturelles.
Pour cette résidence croisée, l’artiste, les équipes pédagogiques et les élèves travaillent autour de la thématique « On raconte nos transitions »
Depuis octobre, les élèves ont donc travaillé autours de 3 axes de recherches :
Les transformations du territoire
Comment anticiper les mutations du territoire, souvent violentes ?
Raconter les transformations intimes du territoire, ou chaque enfant fait le récit d’une histoire personnelle qui lui est arrivée dans un lieu de la ville. L’idée été d’interroger les élèves sur leur rapport au territoire, ce qu’ils y vivent ou y ont vécu.
Les transformations du corps
Les transformations physiques et psychologiques à l’adolescence.
Un axe sur les transformations du corps et du genre : comprendre la construction sociale du genre, quel autre modèle peut-on penser ? S’intéresser aux questions de l’intersexualité et de transsexualité Pour cet axe, l’idée est de travailler sur la construction identitaire à l’adolescence. Comment « je » me perçois et comment les autres me perçoivent – Cette axe soulève des questions liées à l’intimité profonde et à l’intimité partagée : la multiplication des « mois ».
Les transformations familiales / les transformations générationnelles
Les ados ont mené leur propre enquête intergénérationnelle en interviewant notamment leurs parents / grands-parents et en enregistrant leurs investigations, ils ont pu évoquer avec leurs familles quels sont les rites pratiqués par les membres de ma famille, et comment ils peuvent se les approprier, que racontent-ils pour chacun d’eux ?