©MARIO ZAMORA
El Conde de Torrefiel

Elle est suisse, née au bord du lac de Lugano d’une mère espagnole. Il est espagnol, a grandi à Ontinyent, une bourgade de montagne à l’est de Valence. Fondateurs de la compagnie El Conde de Torrefiel, Tanya Beyeler et Pablo Gisbert créent ensemble des spectacles depuis maintenant seize ans.

Leurs œuvres se caractérisent par une mise en scène où chorégraphies, textes et images plastiques convergent pour proposer des récits insolites et fragmentés révélant les tensions entre l’individuel et le collectif, qui caractérisent notre société contemporaine, et les matérialisant de manière édifiante.


Outre la création de pièces scéniques au langage contemporain et très personnel, El Conde de Torrefiel travaille d’autres formats tels que la vidéo et les arts visuels. Tanya et Pablo collaborent également avec des chorégraphes en tant que dramaturges et, parfois, en tant que directeur·rices artistiques.


A travers leurs créations, le duo est en quête d'une temporalité immanente, dont le point de départ est une analyse synchronique de l’actualité ; une interrogation sur les possibilités de notre temps. El Conde de Torrefiel cherche à comprendre les connexions existantes entre la rationalité et le signifié des choses données par le langage, l’abstraction des concepts, l’imaginaire et le symbolique proportionnés par l’image.

Leurs travaux plus récents sont axés exclusivement sur le XXIe siècle et la relation qui existe entre l’intime et le politique ou, plus précisément, entre les nouvelles formes de totalitarisme, l’aliénation intellectuelle et la notion de responsabilité et de liberté individuelle.


Le parcours professionnel de la compagnie commence en 2010 avec la présentation de La historia del rey vencido por el aburrimiento (L’histoire du roi abattu par l’ennui). Suivra Observen cómo el cansancio derrota al pensamiento (Regardez comme la fatigue vainc la pensée), Escenas para una conversación después del visionado de una película de Michael Haneke (Scènes pour une conversation après le visionnage d’un film de Michaël Haneke), La chica de la agencia de viajes nos dijo que había piscina en el apartamento (La fille à l’agence de voyage nous avait dit qu’il y avait un piscine à l’appartement), La posibilidad que desaparece frente al paisaje (La possibilité qui disparaît face au paysage) puis GUERRILLA, création présentée en 2016.

La compagnie commence à attirer très tôt l'attention dans le circuit espagnol. Les spectacles les plus récents ont valu à la compagnie une reconnaissance nationale et lui ont permis de se produire dans de nombreux lieux et festivals en Espagne, comme le Mercat de les Flors de Barcelona, le Festival d’Automne a Printemps de Madrid, Le Festival BAD de Bilbao, Festival Escena Abierta de Burgos ou le Festival Temporada Alta de Girona, entre autres



Grâce au bon accueil du public et des critiques, El Conde de Torrefiel fait ses premiers pas au-delà des frontières nationales, notamment en Europe, au programme de festivals comme le steirischer herbst (Graz), Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles), Festival d’Automne à Paris, Festival d’Avignon, Short Theater (Rome), Festival Transamériques (Montréal), Alkantara Festival (Lisbonne), Noorderzon Festival (Groningue) et de théâtre tels que HtH - CDN de Montpellier ou le Théâtre de Vidy-Lausanne.