danseur et chorégraphe
Initié dès son plus jeune âge à la danse des masques et à la lutte traditionnelle, Boukson Séré s’intéresse quelques temps à la boxe, pour revenir à sa passion première : la danse. Il se forme en danse africaine à l’Institut National de Formations des Arts et de la Culture (INAFAC) de Ouagadougou, au Burkina Faso.
Boukson Séré a reçu une solide formation en danse contemporaine dans son pays natal avec les chorégraphes Salia Sanou, Seydou Boro, Ousseni Sako et Souleymane Badolo. Puis il rencontre, entre autres, Mathilde Monnier, Angelin Préljocaj, Christina de Chatel, Caroline Carlson et Bernardo Montet lors de formations professionnelles.
Entre 2005 et 2007 : il prend part à deux reprises à la formation professionnelle en danse traditionnelles et contemporaines d’Afrique à « l’Ecole des Sables » au Sénégal.
Il est co-fondateur de la Compagnie BA et présente 2 créations : le trio Tembe-Yi et un solo, intitulé Bismin (2006), créé pour le festival de danse solo à Cotonou, au Bénin.
La même année, il participe à deux créations en tant que danseur et assistant chorégraphe avec la Compagnie Pierre sacrée.
En janvier 2007 a lieu la création du projet Hongono avec la Compagnie Mais d’ailleurs.
En 2008, il rejoint la Compagnie Salia ni Seydou en tant qu'interprète et danseur, pour sa création Poussière de sang, créée à Montpellier danse. Avec le chorégraphe Salia Sanou, il crée le duo Un carré piste. En 2009, il collabore avec le chorégraphe Philippe Ménard pour le duo Show time. En 2011, il danse au sein de la création de Seydou Boro intitulée Le tango du cheval. En 2012, il collabore avec Sergio Argiolas pour le duo La Strada de la valigia. La même année, il chorégraphie le duo Gnongo Koumbê avec Cyprien Coulibaly. Il crée le solo Timbo en 2013. En 2014, il entame un projet de collaboration avec la harpiste Allemande Maria Palatine. En 2017, il travaille avec la compagnie de rue Mastoc Production.
En 2018, il crée Iminè avec Jérôme Kaboré.