Déplier une pensée, décloisonner une mémoire, étirer un geste… jouer à la musique comme un enfant qui joue dans son monde et comme d’autres jouent durant leur vie.
Partant du constat que la story remplace l’histoire et la forme que prend un récit, que le single asphyxie la pluralité des langages et harmonise la durée de la musique, que le divertissement engloutit toute forme de pensée musicale et que bien des musicien·nes sont souvent réduit·es à de simples performer, babx s’interroge sur ce que sont devenues les narrations intimes et oniriques des musicien·es ? Qu’est-ce qui les pousse à jouer, à chanter ? Que mettent-iels en jeu personnellement en s’emparant de leur instrument ?
Autoportraits en forme de musicien·nes est une invitation à traverser ce pourquoi iels ont choisi la musique comme moyen d’expression plutôt qu’un autre.