Françoise et Alice sont mère et fille, toutes deux dansent. À Laon, elles ont fondé ART21, une association de danse amateur qui porte un regard inclusif sur le handicap. Elles y ont invité Mickaël Phelippeau qui leur a alors proposé de poursuivre l’aventure en leur consacrant ce « bi-portrait ». Depuis 2008, les « bi-portraits » - qui furent d’abord photographiques avant d’être dansés, offrent au chorégraphe la possibilité de s’ouvrir à la rencontre de gens venus d’univers très différents. Françoise et Alice sont ainsi venues rejoindre Jean-Yves, Yves C., Ben et Luc, Anastasia, Heddy, Ethan et tant d’autres. Seules sur le plateau, la mère et la fille racontent par le corps la complexité de leurs relations, leur lien unique, leurs peurs, leurs doutes, leurs incompréhensions et comment la danse, après les avoir divisées, les a réunies. Il y a de la tendresse, de la colère, de l’incompréhension parfois, de l’amour surtout dans le vécu de ces deux femmes fortes qui, seules sur le plateau nu, nous invitent à nous interroger avec elles sur ce qu’on peut appeler, après les avoir vues, la puissance du handicap.
la presse en parle
Boisseau R., « Mickaël Phelippeau - De Françoise à Alice », Télérama Sortir, 06/12/2022
Baffour D., « De Françoise à Alice, Mickaël Phelippeau dessine un très touchant portrait mère-fille », La Terrasse, 17/12/2022