De la Blank placard dance d’Anna Halprin dans les rues de San Francisco aux 7000 chênes de Joseph Beuys à Kassel en passant, plus récemment, par le NAVIRE AVENIR du PEROU (Pôle d’Exploration des Ressources Urbaines), l’espace public est investi par les artistes pour y interpeller le public sur des problématiques sociales, politiques ou environnementales.

Les propositions de l’art contextuel des années 1960 ou des hétérotopies culturelles contemporaines dérangent, déplacent ou perturbent le quotidien.

Dans une période où les règles de l’usage de la ville et sa privatisation s’intensifient, comment l’art dans l’espace public peut-il nous aider à changer les règles du jeu ? Et, plus largement, quel espace est laissé aux artistes pour créer dans et avec la ville ? 

Pour en discuter :

↘ Pascal Le Brun-Cordier, directeur artistique des ZAT – Zones Artistiques Temporaires à Montpellier et responsable du Master Projets culturels dans l’espace public (Paris 1).

↘ Valérie Pihet, chercheuse en science politique (Université Paris Lumières-UPL), a cofondé avec Bruno Latour le programme d'expérimentation en arts et politique à Sciences Po Paris (SPEAP).

↘ Anne Collod, chorégraphe et artiste de la CoOP, sa pratique chorégraphique interroge l’aspect performatif de l’espace public, notamment à travers la « Blank placard dance, replay » proposée le 25 mars.

↘ Échange modéré par Belinda Mathieu, journaliste culturelle spécialisée en danse.