Comment s’apprivoiser soi-même pour entrer dans la vie de la personne qu’on aime ? Comment se fixer quand on est mobile, se calmer quand on est agité·e, se ruraliser quand on est citadin·e ? Comment ne renoncer à aucune joie, ne faire d’aucune de ses vies passées une erreur, et conjuguer tous ses amours ?
Sandra Calderan et Rebecca Chaillon transforment le plateau en un laboratoire de désordre et de vie, pour y exposer joyeusement leurs questions et expérimenter, devant nous et en temps réel, l’invention de leur liberté commune. Le corps, la terre, la nourriture, les mots et le désir sont les composants de cette alchimie amoureuse nouvelle, qu’elles partagent avec une loyauté totale, une pudeur qui montre tout.
Par le récit performé de leur propre vie, elles parviennent alors à conquérir de nouveaux espaces d’intimité sociale, qu’elles nous offrent comme le modèle d’une possible recomposition du monde où les vieilles oppositions, les vieux interdits, deviennent caduques.
la presse en parle
« Entre thérapie de couple et pamphlet sur la famille nucléaire, Rébecca Chaillon revient avec La Gouineraie. Tout en désordre, la metteuse en scène star et sa compagne racontent leur emménagement commun à la campagne. Tout le monde en prend pour son grade : les polyamoureux comme les adeptes de l’exclusivité, les modèles alternatifs comme les plus normatifs. »
— Mouvement, Marouane Bakhti (14 jan. 2025)
« On retrouve dans La Gouineraie ce qui fait désormais la marque de Rébecca Chaillon : des cocréations qui prennent la forme de talk-shows dans lesquels le public est invité à participer ; un côté La Grande Bouffe, mais expurgé de toute présence masculine ; le plaisir de la langue (de bœuf dans le cas présent) ; une prise de risque physique, dans la lignée des performances de Marina Abramović ; la mise en crise de la figure d’autorité que la metteuse en scène représente au plateau ; et enfin un humour et une intelligence politique acérée sur les combats afroféministes, lesbiens, queers, anticlassistes et antiracistes. »
— Les Inrocks, Bruno Deruisseau (14 jan. 2025)
« À la Maison des Métallos, les deux artistes ébranlent nos certitudes sur ce qu’est un foyer. Des existences bricolées qui touchent autant par leur justesse que par l’acuité de leurs analyses. »
— LŒil d'Olivier, Mathis Grosos (16 jan. 2025)
« Rien n’est binaire ni figé dans l’interprétation des deux artistes, qui subliment la complexité de nos réflexions. [...] Rébecca Chailllon et Sandra Calderan, ensemble, jouent le jeu de l’alternative à tous cadres et viennent les exploser joyeusement. Gouines, féministes et hilarantes, elles proposent un contre-modèle salvateur. »
— Manifesto XXI, Théo Cazedebat
« Pourtant, c’est justement une pièce très fine que proposent les deux comédiennes, en évitant toute lourdeur, et toute facilité que pouvait dangereusement risqué un tel sujet. C’est justement avec beaucoup de perspicacité et de poésie que les deux comédiennes entraînent le public. »
autour du spectacle
SAM. 11 JAN. à 17h15
Bord plateau
durée 30 min
↘
À l’issue du spectacle, l’équipe de La Gouineraie vous donne rendez-vous pour échanger sur le spectacle.
MER. 15 JAN. à 18h30
Arpentage de Nos puissantes amitiés d'Alice Raybaud (éd. La Découverte)
durée 3h
tarif 8€
↘
Avec La Gouineraie, Rebecca Chaillon explore l’idée suivante : comment faire famille autrement ? Avec cet arpentage nous tirons ce fil de pensée pour découvrir d’autre modes de relations par le biais de cet ouvrage qui nous invite porter un regard nouveau sur l’amitié, un lien souvent mis de côté, voire même dévalorisé au profit de la relation romantique, mais qui recèle pourtant des ressources insoupçonnées.