À la suite d’une relation intense, à la fois paradis sensuel et tombeau ténébreux, IL est à bout, il ne peut plus, il coule, il cherche une nouvelle forme de vie en quête de liberté. ELLE nous raconte leur histoire, depuis le premier jour, comme si le pouvoir de celle-ci permettait, à elle seule, de la garder à l’abri d’une nouvelle tant redoutée.
Au centre de leur vie conjugale, il y a le fruit de la récolte - le chien, le déni. C’est par cette présence animale que la tragédie nous engloutit, que l’histoire se fond. Ahouvi, en hébreu, veut dire « mon amour ». Ahouvi est une histoire d’amour entre un français et une israélienne, la séparation d’un couple face à la violence et la destruction, mais aussi face à la beauté d’un champ de bataille. Ce texte est un hommage, un hymne à la vie et un oratorio de la douleur.
« Mais c’est ça l’amour tu comprends pas ?! Ça devient pas mieux, ça c’est l’amour, je te dis, on pète ensemble sous la couette, on fait l’amour follement, je te prépare tes galettes de pommes de terre et tu appelles ma mère quand j’en peux plus, ça c’est l’amour.»
— Tamar, Ahouvi
Quadrilogie de ma Terre
Avec Ahouvi, Yuval Rozman présente le troisième volet de la Quadrilogie de ma Terre. C’est le volet de l’amour. Ahouvi est une histoire d’amour. Il s’agit d’un cycle de travail et d’écriture qu’il a débuté en 2015 avec le premier volet, TBM - Tunnel Boring Machine, qui traitait du conflit israélo-palestinien sous l’angle politique, tandis que le deuxième, The Jewish Hour, l'abordait sous l’angle de la religion. Enfin, le quatrième, Adesh, parlera de l’aspect économique de ce conflit. Ce sont quatre objets, quatre pièces, quatre éléments séparés.
la presse en parle
« Papillons dans le ventre, sourire niais et échange fébrile de smiley clin d’œil : depuis l’effusion du premier date jusqu’à l’ultime goutte qui fait déborder l’ultime vase, le metteur en scène Yuval Rozman dépeint dans Ahouvi une fresque amoureuse profondément banale, dans ses premiers émois comme dans son emprise morbide. »
« Tout en finesse et en équilibre, ce théâtre du quotidien oscille en permanence entre le drôle et le drame, le léger et le grave. Sa chronique d’une existence bousculée par les doutes, les reproches en pagaille, les petites sautes d’humeurs qui deviennent des accès de violence aussi brefs qu’inouïs, fait découvrir l’ambivalence des êtres qu’il met en scène et la crise, le chaos, dans lesquels ils s’enlisent. »
— Christophe Candoni / Sceneweb.fr
« Les interprétations de Tamar (Stéphanie Aflalo) et Virgile (Gaël Sall) sont absolument remarquables d’intensité et de souplesse, tout comme celle de la meilleure amie Roxanne (Roxanne Roux). »
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Interview : « Yuval Rozman : “J’ai besoin de voir la lumière, l’amour” »
— Fabienne Arvers / Les Inrocks
Entretien : « Yuval Rozman, metteur en scène israélien : “Le corps a besoin de danser, encore plus en temps de guerre” »
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« Théâtre : « Ahouvi » : l'histoire d’amour d’un couple mixte franco-israélien »
— Pascal Paradou / in De vive(s) voix, une émission RFI
« Le Proche-Orient sur scène avec Yuval Rozman, Ido Shaked et Lauren Houda Hussein »
— Aurélie Charron / in L'Avant-scène, une émission France Culture
Interview : « Yuval Rozman »
— Mathilde Serrell / in Nouvelles têtes, une émission France Inter