À partir de cette matière mouvante, le chorégraphe Amala Dianor, l’œil attentif et exigeant, modèle jour après jour les contours d’un spectacle intitulé Siguifin, qui en langue bambara signifie « monstre magique ».
« Ce film me permet de faire se rejoindre un grand nombre de thèmes récurrents dans mon travail de photographe et de cinéaste : le corps à l’œuvre, le mouvement, la rencontre de l’autre, le rapport au monde. C’est pour moi un assemblage instable et fascinant d’éléments sensibles visibles et sous-jacents, de fulgurances. Mais c’est aussi la promesse d’un élan collectif, sans frontière, qui j’espère propulsera le spectateur dans une sensation joyeuse et porteuse d’espoir. » – Grégoire Korganow