Imaginez des grandes marches funèbres perses, quand les envahisseurs du monde n’ont pas été empêchés d’entrer dans le corps de chacun·e, et vous aurez là un avant-goût de la folie enfantine du manège qui aurait laissé Pétrarque et Boccace aussi joyeux que quand l’un d’eux déclare que la magie est partout, du bas fond des pierres du trottoir lorgné par une fillette florentine déformée de l’intérieur par des démons démodés de cinq ans, que dans le Palais des Médicis.
Cet avant-goût vous donne l’arrière-goût du bonbon Tabù et son fameux slogan « Tabù, e si vive di più ». Entre ces deux goûts, un savant basculement méchant et ferme laisse naître des ondulations équivoques que vous aviez pressenties mais pas osé inviter dans le creux de vos peurs soi-disant maîtrisées, des vapeurs si suaves que vous serez choqué·es.
Son style musical, ses improvisations, vont du jazz contemporain, au rock'nroll et au punk, qu'il accompagne de chants, parfois torturés, sur des textes poétiques ou philosophiques, dans différentes langues.
la presse en parle
A (ré)écouter : 2 interview de Fantazio par Marie Richeux
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• Fantazio : "Pour moi, la joie est plus violente que la peine"
(Par les temps qui courent, France Culture – nov. 2018)
• Fantazio : musique et autisme, la belle turbulence !
(Radiographies du coronavirus, la chronique – mai 2020)