Avec cette performance dansée - qu’elle confie à Onomo aka Meech, danseur emblématique de sa structure Rualité - Bintou Dembélé s’interroge : à quoi pourrait bien ressembler une danse « maronne » ? Prenant racine dans les rhizomes des cultures populaires d’Afrique jusqu’au hip hop, Rite de passage – Solo II s’inscrit dans une nouvelle forme de rituel.
Bintou Dembélé décrit ce voyage : « C’est deux mondes chaotiques qui se confient. [...] Le silence s’invite, arrive la respiration, une adresse et le mouvement apparaît. La musique percussive convoque le sacré. [...] Faire peau neuve, s’autoriser à lâcher prise dans la célébration. Le rite de passage se dessine pas à pas, invite au partage d’une expérience du déplacement, des gestes d’antan qui s’entrecroisent avec le cri du corps d’aujourd’hui. L’ombre et la lumière déploient finalement un entre deux monde du vivant et de la mort, du visible et de l’invisible, de l’arrêt et de la libération. »
Entre tremblements et jaillissements, le danseur incarne la métamorphose, invitant le public à une expérience sensorielle unique. Ce spectacle tisse un lien vibrant entre passé et présent, visible et invisible, contrainte et libération.
la presse en parle
« Bintou Dembélé reprend sur scène son Rite de passage, solo II. L’artiste y explore la culture marronne, et tout ce qui traverse le danseur : des récits, des blessures, la mémoire, qu’elle soit personnelle ou collective. Sous les projecteurs, la présence magnétique du corps happe le spectateur. »
— Malo Delarue / Beaux Arts Magazine (14/02/2024)
« La démarche transdisciplinaire de Bintou Dembélé propose des gestes qui évoluent sans cesse, jamais répétés, habitée d’une multiplicité de styles et d’influences. Le spectacle se place ainsi à l’abri de toute catégorie et laisse entrapercevoir un futur où la discipline s’affranchirait d’un regard blanc normatif. Une danse insaisissable pour qui tenteraient d’immobiliser et de diminuer. »