Pour écrire, Zaza Fournier a été guidée par l’idée de la transe, de l’abandon à la musique et au rythme : ici, la musique sauve, la musique est libératrice ; comme un endroit où déposer ce que le monde fait de nous : des êtres agités, violentés, impuissants et pourtant vivants.
Les claviers, joués par Pierre-François Blanchard, sont au centre de l’écriture de l’album, comme autant d’extensions du piano qui est celui sur lequel ont été composées toutes les chansons au départ. Des claviers, une pulse, une voix. Une écriture pop, aux accents parfois lyriques, emportée par des textures synthétiques. La musique se veut dense, intranquille, entêtante et physique. Avec la volonté de voir se déployer des évocations puissantes, des images, des sensations parfois presque cinématographiques. C’est un album et spectacle qui depuis l’ombre, cherche à accéder à une forme de clarté, celle du coeur, des corps qui ont faim de vivre, un disque qui se déploie dans la nuit pour attraper les rais de lumières où qu’ils se trouvent.
la presse en parle
« À quarante ans, Zaza Fournier a accumulé suffisamment d'expérience pour porter un regard plus perçant, plus poignant, sur l'existence. Ses textes s'en ressentent. Toujours clairs, mais avec suffisamment de flou pour laisser l'auditeur respirer, interpréter, y mêler ses propres émotions. »
— Télérama, Odile de Plas (mars 2025) 
« Fièvre Humaine signe un retour somptueux et poétique, entre secrets intimes révélés à demi et solidarité avec l'humanité à la dérive. »
— FrancoFans, Didier Beaujardin (mars/avril 2025) 