Psychologue, chercheuse et psychanalyste
Natacha Vellut est psychologue au CNRS, Centre national de la recherche scientifique, et membre du Cermes3, le Centre de recherche médecine, sciences, santé, santé mentale, société. Elle s'appuie sur une triple formation en sociologie, psychologie et psychanalyse pour mener des études et analyses.
Elle participe depuis plusieurs années à une recherche internationale sur le hikikomori, un phénomène de retrait social à domicile d'adolescents et jeunes adultes. Elle a mené également une recherche importante sur les infanticides, ces meurtres d'enfants de moins d'un an.
Elle est l'auteure de plusieurs ouvrages et articles, pour la plupart consultables sur la plateforme en sciences humaines et sociales Cairn.
Elle est aussi psychanalyste et exerce à Paris.
Bibliographie
ouvrages
↘
- Natacha Vellut, Claude Martin et al., Hikikomori, une expérience de confinement, Rennes, Presses de l’EHESP (2021)
- Maïa Fansten, Cristina Figueiredo, Nancy Pionnié-Dax et Natacha Vellut (dir.), Hikikomori, ces adolescents en retrait, Paris, Armand Colin (2014)
- Kunifumi Suzuki, Tadaaki Furuhashi, Natacha Vellut, Maia Fansten, Christina Figueiredo (eds.), Que voir dans le "hikikomori"? - un monde qui se globalise et des individus qui s'isolent (en japonais). Tokyo, Seidosha (2014)
articles
↘
- Natacha Vellut, « Adolescents en retrait social (hikikomori) : la parole et les liens in absentia », L'en-je lacanien (2021), 36(1), pp.63-73
- Natacha Vellut, Retirés et connectés, les hikikomori et les écrans, Revue de l'enfance et de l'adolescence (2017), 95, pp.147-164
- Natacha Vellut, Retrait social et usages du numérique, Adolescence (2015), 33(3), pp.547-558
- Natacha Vellut, « La vie interstitielle des jeunes en retrait (hikikomori) », in Repli sur soi, retrait social. De l'enfant à l'adulte : cliniques de l'isolement, J. Angelergues and M.-L. Léandri (dir.), Paris, Editions in press (2015), pp.57-70
- Natacha Vellut, Le retrait des jeunes (ou hikikomori), une préférence négative, Adolescence (2015), 33(3), pp.593-601